Sujet de thèse: Les composés de Ludwigia grandiflora et de son champignon endophyte Phialophora mustea comme nouveaux moyens de lutte contre le biofilm.
Financement du contrat doctoral: PSGAR-MEI et PU-squared
Responsables de thèse: Christine IMBERT et Marion GIRARDOT
Résumé
Candida albicans et Staphylococcus aureus sont des agents d’infections hospitalières graves, souvent présents ensemble dans des biofilms polymicrobiens qui réduisent l’efficacité des traitements. Des études précédentes montrent que la plante Ludwigia grandiflora et son champignon endophyte Phialophora mustea contiennent des composés prometteurs contre le biofilm bi-espèces C. albicans-S. aureus. Sept molécules ont été identifiées dans L.grandiflora et quinze chez P.mustea comme potentiellement actives. Ce projet vise à isoler, purifier et identifier ces molécules à l’aide de la spectrométrie de masse (SM) et de la résonance magnétique nucléaire (RMN), puis à tester leur activité anti-biofilm, à la fois en prévention et en traitement. Leur sécurité pour les cellules humaines sera aussi vérifiée, et des analyses par cryo-microscopie permettront de visualiser l’action des composés les plus prometteurs. Le but final est de découvrir de nouvelles molécules thérapeutiques contre ces biofilms bi-espèces.
