- Maîtresse de Conférences, HDR
- Université de Poitiers - Equipe Ecologie Evolution Symbiose
- sophie.beltran@univ-poitiers.fr
- +33(0)5 49 36 64 08
Un contenu sur ce site
Une personne sur l'annuaire
Une formation sur le catalogue
L’hétérozygotie est souvent liée évolutivement à la fitness et ce lien prédit un avantage sélectif aux individus présentant un haut niveau de diversité génétique. Parce que l’hétérozygotie pourrait par exemple déterminer en partie la capacité de l’hôte à résister aux parasites, le choix du partenaire pour une hétérozygotie élevée, potentiellement liée à des capacités immunitaires particulières, pourrait être un facteur adaptatif important dans la course aux armements entre Armadillidium vulgare et son parasite sexuel Wolbachia. En parallèle, des stratégies de choix de partenaire de l’hôte visant à éviter des infections parasitaires pourraient se mettre en place à l’échelle évolutive. Mes études tournent autour des différentes facettes de l’hétérozygotie, allant du choix de partenaire aux traits d’histoire de vie. J’analyse également l’effet de stress biotiques mais aussi abiotiques sur ces traits d’histoire de vie (dont la sénescence) en particulier chez les Isopodes terrestres, organismes manipulables expérimentalement et à la fois longévifs, sans l’être trop. C’est d’ailleurs ainsi qu’a démarré en 2017 un projet sur la sénescence chez A. vulgare, en collaboration avec des collègues de Lyon (Jean-Michel Gaillard, Jean-François Lemaître, Emmanuel Desouhant, François-Xavier Dechaume-Moncharmont), Dijon (Jérôme Moreau) et Zurich (Anne Roulin).
Mots clés: Ecologie évolutive, Ecologie comportementale, Systèmes d’appariement, Diversité génétique, Symbioses, Sénescence, Traits d’histoire de vie
Indicateurs bibliométriques et lien google scholar, Researcher ID et Orcid:
– https://scholar.google.fr/citations?user=GWuk_QwAAAAJ&hl=fr
– [ORCID 0000-0003-4379-0463]
Productions scientifiques :
Depuis 2008, 31 publications ont été publiées dont 26 en portage (15 en dernier auteur et 11 en premier). Mes activités de recherche en Ecologie évolutive s’orientent vers la compréhension des systèmes d’appariement, de l’évolution des stratégies d’histoire de vie, et de l’intérêt de la diversité génétique dans les capacités d’adaptation et/ou d’acclimatation des organismes (allant des compétences immunitaires, des stratégies de survie et de reproduction au processus de sénescence) face à leur environnement biotique et abiotique.
Heterozygosity is often linked to evolutionary fitness and this link predicts a selective advantage to individuals with a high level of genetic diversity. Because heterozygosity could partly determine the ability of the host to resist to pathogens (for example), the choice of partner for high heterozygosity, potentially linked to specific immune capacity may be an important adaptive factor in the arms race between Armadillidium vulgare and its sexual parasite Wolbachia. In parallel, some evolutionary strategies of mate choice could set up to prevent parasite infections. My studies revolve around various facets of heterozygosity ranging from mate choice to life history traits. I also analyze the effect of both biotic and abiotic stresses on these life history traits (including senescence patterns) in particular in terrestrial Isopods, organisms that can be experimentally manipulated and at the same time long-lived, without being too long-lived. A project on senescence at A. vulgare began in 2017, in collaboration with colleagues in Lyon (Jean-Michel Gaillard, Jean-François Lemaître, Emmanuel Desouhant, François-Xavier Dechaume-Moncharmont), Dijon (Jérôme Moreau) and Zurich (Anne Roulin).
Keywords : Evolutionary ecology, Behavioural ecology, Mating systems, Genetic diversity, Symbiosis, Senescence, Life history traits, Immunity
*étudiants encadrés (supervised students), 1co-derniers auteurs (co-last authors), 2co-premiers auteurs (co-first authors)